Stefan Einhorn est professeur d’oncologie au Karolinska Institute et consultant spécialisé en oncologie à l’hôpital universitaire Karolinska, en Suède.
Dans un ouvrage écrit en 2005 et intitulé « L’Art d’être bon », il explique en quoi la véritable gentillesse est bonne pour la santé.
« Celui qui fait preuve d’amabilité et d’empathie et pratique la gentillesse avec intégrité, solidarité et quelque fois courage, a compris l’intérêt qu’il pourrait tirer à l’être. Il sait qu’il a tout à gagner à être bon. La gentillesse authentique, c’est-à-dire non feinte et sans une quelconque attente de “ retour sur investissement ”, est sans doute la stratégie la plus habile pour mener une vie épanouie. Les bonnes actions sont toujours récompensées car les bienfaits que nous prodiguons aux autres nous reviennent d’une façon ou d’une autre. La bonté est une spirale vertueuse ».
Des propos qui font écho à la célèbre phrase de Hans Selye, « l’altruisme égoïste », qui illustre le fait que « quand on fait le bien, on se fait du bien ». C’est aussi ce qui explique que l’un des « outils » de « la valise du bonheur » de nos amis canadiens est « l’engagement dans une cause d’intérêt général ».
L’explication à cet état de fait pourrait venir du fait que lorsque l’on fait le bien, même si on ne le fait pas pour cela, on se fait plaisir. Or, on sait maintenant que le plaisir contribue à annihiler la toxicité du stress.