Comment le stress des uns influence-t-il celui des autres ? Si l’on regarde une personne stressée inconnue, notre niveau de stress augmente dans 10 % des cas, niveau de stress apprécié par une mesure du taux de cortisol, une hormone du stress. Face à cette contagion du stress, soyons acteurs de la contagion de la bienveillance.
Un article paru sur le site « Pourquoi docteur ? » le 23 avril 2014 aborde une étude menée par des chercheurs du Max Planck Institute for Human Cognitive and Brain Sciences de Leipzig et de l’Université de Dresde, étude publiée sur la revue Psychoneuroendocrinology et abordant l’influence d’une personne stressée sur notre propre niveau de stress.
Si l’on regarde une personne stressée inconnue, notre niveau de stress augmente dans 10 % des cas, niveau de stress apprécié par une mesure du taux de cortisol, une hormone du stress.
Si l’on regarde une personne stressée avec laquelle existe un lien affectif, notre niveau de stress augmente dans 40% des cas, le lien étant plus intense.
On peut tout à fait imaginer que cette transmission se fait par le biais des émotions négatives, émotions capables de se transmettre en 30 millisecondes, c’est à dire une durée inférieure au temps nécessaire pour voir la personne que l’on a en face de nous.
Une raison supplémentaire pour diminuer le niveau de stress et augmenter les émotions positives générées par exemple par l’autonomie, le sens, la gratitude, les encouragements, la justice organisationnelle…, émotions bien plus « puissantes » que celles qui sont négatives.