Un article paru sur le site du journal internet « Estrie Plus » le 23 décembre 2015, intitulé « L’animal comme thérapie », aborde les effets positifs de la compagnie d’un animal sur le stress, et sur certaines pathologies.
Sandrine Duroyaume, zoothérapeute, et spécialiste en motricité, explique que la présence d’un animal au cours d’une thérapie peut être bénéfique pour le patient. L’animal va ainsi assister l’enfant ou l’adulte, l’aider, le motiver, et le supporter dans certaines situations. Selon la zoothérapeute, « l’animal agit principalement sur deux choses : Le stress et la confiance en soi ».
En outre, la présence d’un animal de compagnie va permettre de diminuer le rythme cardiaque du patient preuve qu’il abaisse son niveau de stress. Une action sur les troubles du comportement a également été démontrée, l’animal facilitant la gestion des cas psychiatriques lourds.
La zoothérapie, déjà utilisée auprès d’enfants autistes ou ayant des déficiences physiques et/ou intellectuelles, et dans les maisons de retraite, se généralise aujourd’hui en pédiatrie, en gériatrie et parfois même dans les écoles.
Sandrine Duroyaume précise que la zoothérapie peut également servir à l’aide au devoir des enfants, notamment lorsqu’ils ont des difficultés de lecture. « Pour l’enfant, lire devant son chien est beaucoup moins stressant que le faire devant ses parents ou enseignants. Si l’adulte caresse un chien ou un chat lors d’un épisode de stress ou d’incertitudes, son rythme cardiaque diminuera et sa respiration s’améliorera de la même façon que l’enfant qui lit une histoire à son animal ».
Lorsqu’elle est en thérapie, Sandrine Duroyaume explique que l’animal aide également à travailler la confiance en soi. Avec la zoothérapie, le patient apprend à maîtriser l’animal, ce qui va renforcer sa confiance en lui-même. Le choix de l’animal dépendra ensuite de la personnalité du patient.
Nous avions abordé, dans de nombreux articles, l’action anti-stress des chiens, notamment chez les étudiants , dans l’entreprise, chez les patients victimes d’un état de stress post-traumatique, et dans les familles.
Article rédigé par Julie Pillon