Un article paru sur le site du magazine en ligne « Slate » le 5 mars 2016, intitulé « Une gigantesque étude le prouve : L’amitié est la clé du bonheur et de la santé », aborde les résultats d’une vaste étude menée aux Etats-Unis depuis 1938.
Le professeur Robert Waldinger, psychiatre à Harvard, et directeur de la « Grant Study », a dévoilé les résultats de l’enquête sur le développement humain lors d’une conférence Ted en novembre 2015. L’équipe de chercheurs, qui a évolué au fil des années, a ainsi étudié un groupe de 724 individus, étudiants d’Harvard et jeunes hommes de quartiers pauvres, dont une soixantaine sont aujourd’hui encore en vie, tous âgés de plus de 90 ans.
Après avoir mesuré, tous les deux ans, le bien-être physique et émotionnel des participants, les spécialistes ont constaté que « les plus heureux et en meilleure santé sont ceux qui ont entretenu au fil de leur vie des relations proches et intimes avec d’autres personnes, que ce soient des relations amicales, amoureuses ou au sein de leur communauté ».
Le professeur Waldinger, lors de sa conférence, ajoutait que la qualité des relations humaines était primordiale. L’étude démontre en effet que les personnes ayant des liens affectifs forts connaîtraient moins de problème de mémoire, leur cerveau vieillissant mieux que celui des autres. Il soulignait enfin que l’argent et la gloire n’étaient pas synonyme de santé et bien-être, contrairement aux idées reçues.
Nous abordions dans de précédents articles « l’amour et l’amitié : le duo anti-stress », et « l’affection pour traiter le stress ».