Un article paru sur le site « Sciences et Avenir » le 2 mai 2016 aborde l’influence de l’amitié relative aux liens sociaux sur la sécrétion d’ocytocine et d’endorphines.
On sait depuis quelques années que l’amitié favorise la sécrétion d’ocytocine, une hormone qui diminue le niveau de stress. En effet, plus le taux d’ocytocine augmente dans le sang, plus le taux de cortisol (une hormone du stress) baisse.
Une étude menée par l’équipe de Katerina Johnson de l’Université d’Oxord et publiée dans la revue « Scientific Reports », montre que le pouvoir de l’amitié irait jusqu’à favoriser la sécrétion d’endorphines, nos morphines naturelles.
Les endorphines ont une capacité importante de diminuer la douleur et c’est cette caractéristique qui a été utilisée pour mesurer l’influence des endorphines. On s’est alors rendu compte que plus les participants étaient entourés, plus leur capacité à résister à la douleur était importante; concrètement plus ils étaient entourés, plus les sécrétions d’endorphines étaient significatives.
Le fait que les liens sociaux favorisent la sécrétion d’ocytocine et d’endorphines semble assez logique. En effet, dans une tribune de mars 2013 paru sur le site « Focus RH », intitulée : « Autonomie, émotions positives et performance », il est expliqué comment l’augmentation des émotions positives va améliorer les sécrétions d’ocytocine et de dopamine. Or, les liens sociaux vont bien aider à augmenter les émotions positives. Et les hormones permettant de favoriser la libération de dopamine sont bien les endorphines.
Il est donc essentiel de contribuer à augmenter les émotions positives que ce soit grâce à des liens sociaux ou à des comportements adéquats.