Le niveau de mal-être moyen de la population est significatif, l’évolution du nombre des suicides est là pour le prouver…
La crise financière internationale, en raison de l’inquiétude qu’elle génère, joue paradoxalement un rôle protecteur, un peu à l’image de ce qui s’est passé durant la seconde guerre mondiale à Londres, pendant les bombardements, les épisodes dépressifs avaient disparus.
En revanche, lorsque la crise va devenir moins angoissante, le risque de voir les suicides se multiplier est considérable.
D’ailleurs, dans une dépêche, reprise notamment sur le site canadien « PsychoMédia », l’Organisation Mondiale de la Santé prévient : « Nous ne devrions pas sous-estimer les turbulences et les conséquences probables de la crise financière. Il ne faudra pas être surpris de voir plus de personnes stressées, plus de suicides et plus de désordres mentaux ».
Il ne s’agit pas d’alarmer qui que ce soit mais d’alerter pour que tout ce qui peut être fait le soit afin d’éviter, autant que faire se peut, de tels drames.