Un article de Katia Gagnon, journaliste à « La Presse », paru sur le portail canadien « Cyberpresse », aborde « les facteurs de protection » à l’occcasion d’une étude à paraître du docteur Jean-Jacques Breton, pédopsychiatre à la Clinique des troubles de l’humeur de l’hôpital Rivière des Prairies.
Le docteur Breton a interrogé 283 adolescents de sept écoles secondaires de Montréal. En comparant leurs réponses à celles de ses jeunes patients , il en a déduit que tout comme il existe des facteurs de risque sur le plan moral, il existe des facteurs de protection.
Le docteur breton perécis : «On a beaucoup parlé des facteurs de risque dans la problématique du suicide. Mais ce qu’on a découvert, c’est qu’il y a aussi des facteurs de protection. S’il y a des facteurs de protection, le risque d’avoir des idées suicidaires diminue. Ce n’est pas magique, bien sûr, mais si on favorise ces facteurs de protection, les gens peuvent améliorer leur capacité à faire face aux événements stressants. On peut les outiller».
Parmi les facteurs de protection avancés par le docteur Breton, on retrouve :
– Les raisons de vivre, la présence d’objectifs dans la vie
– La spiritualité dans le sens d’une vie intérieure, d’une recherche de sens
– La façon d’aborder les problèmes
– Les habitudes de vie : la richesse des liens sociaux…
– Les valeurs
Il est intéressant de constater que les facteurs de protection pourraient être aussi des facteurs de motivation. En plus d’avoir une action bénéfique sur le stress, il semblerait logique que la motivation génère une action positive sur le moral.