Un article paru sur le site « Sciences et Avenir » le 11 février 2015 aborde l’influence bénéfique de la sieste sur une hormone du stress et sur les défenses immunitaires, en cas de manque de sommeil important.
L’étude réalisée par des chercheurs dont Brice Faraut, chercheur à l’Université Paris Descartes-Sorbonne, montre que suite à une nuit où le sommeil a été réduit à deux heures, une sieste de trente minutes suffit à inverser les perturbations hormonales.
Ainsi, après une sieste de trente minutes, le taux de noradrénaline (une hormone du stress) et d’interleukine 6 (une protéine ayant une action antivirale) redeviennent normaux, le taux de noradrénaline baissant et celui d’interleukine 6 augmentant.
Brice Faraut est très clair : « Les résultats de cette étude clinique plaident pour l’élaboration de stratégies concrètes qui pourraient aider les personnes manquant de sommeil de façon chronique, comme celles travaillant la nuit« .