Selon un chercheur japonais de l’Université de Kyoto, Waturu Sato, une zone de notre cerveau serait impliquée dans le ressenti de bonheur, il s’agit du précunéus. Le précunéus est une partie de la face interne du lobe pariétal.

Plus le précunéus serait volumineux, plus la perception du bonheur est importante…

Dans cette étude, publiée dans la revue Scintific Report le 20 novembre 2015, portant sur 51 patients, les chercheurs de l’équipe de Waturu Sato ont estimé le degré de satisfaction de chacun des participants. Grâce à des IRM, ils ont analysé le précunéus des participants.

Ils sont arrivés à la conclusion que plus la personne s’estimait heureuse ou ressentait les émotions positives de manière intense, plus le précunéus était volumineux.

D’après une nouvelle étude réalisée par Sarah Fischer de l’American Psychological Association, publiée dans le Journal of Abnomal Psychology, des chercheurs ont analysé le comportement face à un événement stressant de dames atteintes de boulimie et de dames sans problème alimentaire. Après avoir généré un certain niveau de stress chez ces dames, des images d’aliments riches leur ont été montrées. Les dames des deux groupes ont expliqué que les images de nourriture avaient diminué leur niveau de stress et augmenté leur envie de manger.

Le précunéus serait plus vascularisé chez les dames souffrant de troubles alimentaires…

Lorsque les chercheurs ont analysé, grâce à des IRM, le fonctionnement du précunéus des deux groupes de dames, ils se sont aperçus que chez les dames sans problème alimentaire, le flux sanguin vers le précunéus avait augmenté. En revanche, chez les dames souffrant de troubles alimentaires, le flux sanguin vers cette même zone du cerveau avait baissé.

Conclusion…

Peut-on en conclure que le fait que la zone impliquée dans le bonheur soit moins vascularisée chez les dames boulimiques inciterait celles-ci à consommer davantage ?