Dans le journal « Le Monde » d’aujourd’hui, Myriam Dubertrand s’appuie à la fois sur une étude publiée par Malakoff Médéric et sur des interviews de DRH ayant mis en place au sein de leur entreprise le management bienveillant.
En effet, Anne-Sophie Godon, directrice de l’innovation chez Malakoff Médéric, constate que l’engagement des salariés est tombé de 42% à seulement 28% sur les 8 dernières années. Comme on en parle régulièrement sur ce blog, la motivation des salariés s’amoindrit et ce davantage en France qu’ailleurs.
Comment motiver ses équipes dans un tel contexte ?
Comme l’affirme le DRH d’Eugène Perma, Antoine Belot, « on amène les gens plus loin en leur mettant la main sur l’épaule et en les accompagnant qu’avec un coup de pied au fesses ». Oui, en appliquant les différents leviers du management bienveillant, en accompagnant ses équipes, en leur donnant toute notre confiance, on pourra aller chercher de la réussite.
Casino est un précurseur dans son secteur pour l’application du management bienveillant. Laurence Gilardo, déléguée syndicale centrale SNTA-FO de Casino, constate qu’après seulement trois années à diffuser ce mode de management, déjà 50% des managers sensibilisés ont adopté la démarche. Yves Desjacques, DRH du Groupe, porteur du concept, explique que « le management bienveillant doit être une démarche de fond ».
Quelles sont les grandes lignes d’un management bienveillant ?
Le Docteur Philippe Rodet évoque un à un les différents leviers de la performance par la santé : « donner du sens au travail de chacun, fixer des objectifs au bon niveau (ambitieux mais réalistes), exprimer de la gratitude, savoir encourager, laisser place à la créativité, à l’optimisme et à l’autonomie. Ils doivent être perçus comme justes (dans les reproches comme dans les compliments) et être capables de reconnaître leurs maladresses ».
Philippe Rodet alerte depuis longtemps sur le fait que, « Le stress en entreprise ne cesse d’augmenter et la motivation de chuter ».
Comment se sortir de ce cercle vicieux où le stress nous submerge, et la motivation s’effondre ? La clé est dans la bienveillance !
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