Gallup, un institut de sondage américain, vient de réaliser, du 4 au 11 décembre dernier, une étude sur le stress des Américains.
Huit Américains sur dix déclarent être parfois (35%) ou fréquemment (44%) stressés au travail. Seulement 4% déclarent ne jamais être stressés dans leur travail.
Un sondage Gallup révélant des chiffres très intéressants
Un point très positif dans notre société où le temps passe toujours trop vite, 59% affirment avoir suffisamment de temps pour réaliser toutes leurs missions. Et de façon plus surprenante, c’est davantage qu’en 2001 où ce même sondage avait été mené : seulement 51% avaient affirmé avoir suffisamment de temps dans leur travail.
Par contre, le niveau de stress, lui, ne fait qu’augmenter depuis des années. Au plus bas en 2003 pour les personnes affirmant être fréquemment stressés dans leur travail, il a gagné 11 points en 14 ans : 33% en 2003 contre 44% aujourd’hui.
Quelles sont les sources de ce stress ?
L’âge apparaît comme un facteur déterminant dans ce sondage. 54% des 18-29 ans et 56% des 30-49 ans ressentent fréquemment du stress, contre seulement 37% des 50-64 ans. La différence est également très nette entre les actifs ayant ou non un enfant de moins de 18 ans : seulement 39% déclarent être fréquemment stressés s’ils n’ont pas d’enfant de moins de 18 ans, contre 58% dans le cas contraire !
Bien sur, la vie familiale influence la vie professionnelle, et vice-versa. Si vos collaborateurs ont des enfants, pensez à les ménager !
Comment expliquer cette tendance ?
Ils concluent leur analyse par l’explication potentielle de cette évolution de notre niveau de stress : la prolifération des smartphones, qui donnent l’impression de pouvoir faire plus en moins de temps. Cette analyse est d’autant plus pertinente que les jeunes générations ont tendance à davantage utiliser leur smartphone que leurs ainés.
Il est donc très positif de voir que près de deux américains sur trois estiment avoir suffisamment de temps pour réaliser leur travail. Le niveau de stress, quant à lui, continue d’augmenter d’années en années, ce qui ne fait que confirmer d’autres études menées sur le sujet. Nous avions notamment cité cette étude en 2012, et celle-ci en 2010.
On ressent aujourd’hui une certaine prise de conscience, particulièrement dans les ressources humaines. Cette courbe pourrait donc s’inverser dans les prochaines années !
Pour retrouver l’étude originale, cliquez ici.