Un article paru le 28 janvier 2009 sur le site canadien « Cyberpresse » aborde les conséquences psychiques chez l’enfant d’un stress important, imprévisible, chez la mère durant sa grossesse. Il a en effet été constaté qu’un stress en rapport avec une catastrophe naturelle, forcément imprévisible, a des conséquences néfastes chez l’enfant.
Il est important de remarquer que les conséquences varient avec le terme de la grossesse. « Les «enfants du verglas» ont un QI de 10 points moins élevé, une différence minuscule au niveau individuel, mais significative pour une population entière. «Si la mère était au premier trimestre, les enfants avaient plus de risque d’avoir des traits autistiques, même s’il n’y a pas d’autiste à proprement parler dans notre groupe. Dans le deuxième trimestre, il y avait plus de problèmes d’agressivité. Et au troisième trimestre, le stress du verglas affectait la coordination, l’équilibre et l’attention.»