Les travaux menés par le Dr Deane Aikins, psychiatre de l’Université de Yale (Connecticut) et présentés lors de la conférence annuelle de l’American Association for the Advancement of Science (AAAS), réunie ce week-end à Chicago, prouveraient que des personnes résistent mieux au stress que d’autres, au point de pouvoir continuer à agir en cas de niveau de stress important.
Les travaux du Dr Deane Aikins montreraient un niveau de cortisol plus bas chez les personnes résistant naturellement au stress, lorsque celles-ci sont soumises à des stress intenses.
Parallèlement à cette absence d’augmentation du cortisol, on constaterait chez les patients « résistants » au stress un taux plus élevé de neuropeptide Y, une substance permettant de réduire le stress.
Une étude à rapprocher de celle menée par l’équipe du Dr David Goldman, parue dans la revue « Nature » en avril 2008 qui montrait que des « variations héréditaires de la quantité d’une molécule réduisant l’anxiété aident à expliquer pourquoi certaines personnes peuvent tolérer le stress mieux que d’autres ». La molécule libérée en cas de stress et qui réduit l’anxiété est appelée Neuropeptide Y.
Faut-il pour autant aller jusqu’à envisager l’élaboration de substances qui permettraient à l’Homme de devenir encore plus résistant au stress, quelque soit sa prédisposition de départ ?