Le stress favoriserait les infections virales et aggraverait l’évolution des infections à coronavirus…
Mesures barrières et mesures terrain…
Dès le mois de mars, sur ce blog et dans les médias, j’ai abordé la nécessité d’associer aux mesures barrières, des « mesures terrain » faisant allusion à la célèbre phrase de Louis Pasteur, « le microbe n’est rien, le terrain est tout ». Une récente étude de l’Inserm avait en effet mis en évidence le plus grand risque de contracter une infection virale quand le stress augmente. Dans les mesures terrain, je suggérais de protéger son immunité en ayant une activité physique régulière et modérée, en étant respectueux de son temps de sommeil et bien sûr en diminuant son niveau de stress. D’ailleurs, le 6 juin, un médecin russe abordait l’influence du stress sur l’infection à coronavirus.
Une nouvelle étude, publiée dans The Lancet, le 18 juin 2020 aborde l’influence du stress sur l’évolution de l’infection à coronavirus…
On savait jusqu’à maintenant que l’hypertension artérielle, le diabète, le surpoids… étaient des facteurs qui aggravaient l’évolution de l’infection à coronavirus.
Une récente étude publiée dans « The Lancet » montre que le stress jouerait également un rôle péjoratif. Selon cette étude, les personnes ayant une concentration de cortisol du double de la normale auraient 42% de plus de risques de mourir. Le cortisol est une hormone libérée en cas de stress.
Faire en sorte que le taux de cortisol – et donc de stress – soit le plus bas possible est donc essentiel !
Et cela pour deux raisons : le risque de contracter la maladie serait moindre et l’évolution de la maladie serait moins grave.