Une récente étude publiée dans la revue Stress and Health, menée par des chercheurs de l’Université de Bath au Royaume-Uni, a été abordée dans un article paru sur le site de la revue Futura le 12 février 2024. Cette étude montre que si le stress est perçu comme un défi plutôt que comme une menace, les conséquences sur la santé sont incomparables.
La formule de Jacqueline de Romilly sur l’optimisme serait donc également juste vis-à-vis du stress…
« L’optimisme permet de transformer les soucis en défis, les soucis nous accablent, les défis, on a envie de les relever » disait l’helléniste, membre de l’Académie française. Il est donc essentiel d’apprendre à transformer les soucis en défis et… que la transformation de ceux-ci soit possible !
De Jacqueline de Romilly à Mihaly Csikszentmihalyi et Guy Cheron
En effet, le professeur de psychologie, Mihaly Csikszentmihalyi, explique que si l’objectif poursuivi est un défi possible, c’est à dire au-dessus des capacités de la personne mais atteignable, elle entre dans un état de « flow », un état de concentration optimale, où la concentration de la personne et donc son efficience sont au sommet.
Les travaux du professeur Belge de neurophysiologie, Guy Cheron, consolident les éléments du psychologue d’origine hongroise. Il a constaté que l’était de flow allait de pair avec des ondes cérébrales de nature alpha, des ondes de la sérénité, de la concentration et donc du succès.
Plus le niveau de l’objectif permettra de transformer le souci en défi, plus les personnes auront « de chance de se déclarer en bonne santé et de se sentir bien » !
Le docteur Lee Moore, du département de la santé de l’Université de Bath est très clair…
« Plus on est capable d’appréhender une situation stressante comme un défi, plus on a de chance de se déclarer en bonne santé et de se sentir bien ».
Le management bienveillant qui comprend notamment le fait de fixer des objectifs intermédiaires qui soient des défis possibles lorsque l’objectif principal est ambitieux et qui aborde la nécessaire mutation du pessimisme en optimisme est donc… parfaitement adapté !