Dans « La Voix du Nord » du 28 mai 2009, un article aborde l’influence du stress sur l’éreutophobie, c’est à dire la crainte de rougir en public.
Ce phénomène, plus fréquent chez la femme que chez l’homme, débute à l’adolescence et disparait en général à l’âge adulte sauf pour environ 8% de la population où il perdure.
L’éreutophobie correspond à un déséquilibre entre la voie sympathique – l’un des neuromédiateurs est l’adrénaline – et la voie parasympathique – le neuromédiateur est l’acétylcholine – sous l’influence du stress au profit de la voie sympathique. Les traitements proposés vont de la thérapie comportementale aux approches médicamenteuses avec notamment les bétabloquants – les bétabloquants viennent atténuer une partie des effets de l’adrénaline – en passant par la chirurgie.