Sur le site du journal « L’Express », un article en date du 16 juillet 2009 aborde des facteurs influençant le comportement de jeunes issus de milieux difficiles.
Il s’avère que des variations génétiques peuvent avoir ou non des conséquences en fonction du milieu dans lequel vit l’enfant. Ainsi, une variante d’un gène peut être associée à des redoublements et à des comportements violents et n’avoir aucune conséquence si l’enfant prend au moins un repas par jour avec ses deux parents.
Un autre élément interpelle : des jeunes qui ont présenté un niveau de stress important (pauvreté, disputes entre les parents, difficultés financières ou familiales) entre la naissance et l’âge de trois ans, présentent à l’adolescence un taux de cortisol inférieur à la normale. Or, il a été démontré qu’un taux de cortisol bas va de paire avec une diminution des capacités cognitives et notamment de la mémoire immédiate. Cela pourrait expliquer pourquoi des enfants issus de milieux difficiles réussissent moins bien que ceux issus de milieux plus favorisés.