Une étude de l’INSEE vient de paraître et met en évidence que pour des caractéristiques de conditions de travail égales, le risque de développer des TMS est plus important (+22 %) chez la femme que chez l’homme.
Il semblerait que les préjugés qui déterminent la répartition des tâches, ainsi que la standardisation des outils (basés sur la morphologie d’un homme moyen), sont des facteurs prépondérants pour ce type de pathologies.
Ainsi, les tâches à effectuer, comme l’organisation du travail interviennent dans cette exposition aux troubles musculo-squelettiques.
Cette étude de Nicole Guignon pointe également la « très forte demande psychologique » qui pèse sur les femmes dans leur vie professionnelle, notamment en raison des métiers qu’elles exercent, particulièrement en contact avec le public.
Il est donc important d’en tenir compte dans le cadre de la prévention des risques liés au stress professionnel.
Source : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/FHPARIT08d.PDF