A plusieurs reprises, l’influence de la motivation sur le stress a été abordée. On essaye régulièrement de montrer, par des exemples concrets ou par des résultats d’études, comment la motivation, par le plaisir qu’elle induit, peut éviter l’apparition d’un niveau toxique de stress. On va ici essayer de voir à quoi cela peut se rattacher sur le plan philosophique.
Les travaux d’Alice Miller montrent, notamment dans « Le drame de l’enfant doué », comment un enfant trop soumis aux désirs de ses parents par crainte de perdre leur amour peut sombrer dans l’angoisse et l’ennui car il n’est plus conscient de son vrai désir. Or, c’est le vrai désir qui est source de motivation. Et s’il n’y a pas motivation, il y a angoisse et ennui.
Si l’on repense à un philosophe comme Spinoza, dans la notion de conatus (le désir de chacun de persévérer dans son être), on retrouve cette projection dans l’avenir dans une éthique de bonheur.
Chez Spinoza, tout ce qui va augmenter notre conatus, va provoquer de la joie. Inversement, tout ce qui va le diminuer va générer de la tristesse.
Là encore, on voit bien que tout ce qui va augmenter la motivation de l’individu sera source de joie.
Cet intérêt pour ce regard philosophique vient d’un courrier du Docteur André Galinowski suite à un message adressé au Professeur Henri Lôo.