On a beaucoup parlé depuis le 14 avril de l’étude réalisée par des chercheurs de l’université de Cambridge, sous l’impulsion d’un trader expérimenté sur la place de New York, John Coates.
Cette étude a montré que les traders ayant, dans la salive, des taux de testostérone élevés réalisaient plus de bénéfices.
En cas de volatilité des marchés, une autre hormone connaissait une progression forte : le cortisol, une hormone libérée en cas de stress.
Sur le site du journal « Le Figaro », le 4 mai, un parallèle est avancé avec les remarques d’une chercheuse au laboratoire des activités motrices et adaptations physiques de l’Université d’Orléans, Édith Filaire. Elle a en effet remarqué de son côté que « les judokas qui, juste avant les compétitions, ont une concentration salivaire en testostérone plus élevée que d’habitude vont plus loin dans les éliminatoires ». Un haut niveau de testostérone dans la salive serait là encore synonyme de performance.
Edith Filaire ajoute aussi, que ces judokas, « sont les moins stressés ».
En effet, en général, le stress augmente le cortisol et diminue les hormones sexuelles comme la testostérone.
Cette évolution inversée de ces deux hormones se retrouve dans l’étude initiée par John Coates. Ainsi, on remarque que les jours où les traders sont stressés, le cortisol est élevé et le comportement est orienté au repli.
On pourrait penser que les traders, comme cela est décrit par Edith Filaire chez les sportifs, qui ont un taux de testostérone salivaire élevés sont les moins stressés. Et arriver à la belle conclusion que le bien-être conduit à la performance, notamment par une élévation, chez l’homme, de la testostérone.