Un article paru sur le site « EurekAlert » le 18 avril 2010 est très intéressant. Un chercheur du centre de recherche de l’Université de Copenhague, Roger Pocock, aurait montré qu’en cas de stress, des circuits neuronaux latents, en temps normal, deviendraient actifs en cas de stress pour permettre l’action.
Pour étudier ce phénomène, Roger Pocock a travaillé sur un ver qui ne possède que 302 neurones. Chez cet animal, il a été mis en évidence, au niveau de son cerveau, un circuit neuronal caché qui occulte la perception sensorielle en cas de stress, permettant ainsi la poursuite de l’action.
On comprend aisément qu’au niveau du cerveau humain, contenant des milliards de neurones à l’origine de milliers de milliards de connexions, l’étude du comportement est on ne peut plus complexe.
Cette voie est toutefois extrêmement intéressante.