Un article, paru sur le site canadien « Psychomédia » le 22 juin 2010, aborde l’influence des réactions au stress sur les poussées de la sclérose en plaque.
Selon une étude, menée par l’équipe de Eli Somer de l’Université de Haifa, et publiée dans la revue Multiple Sclerosis, la stress de la guerre augmente le nombre de poussées de la maladie.
L’intérêt de cette étude est avant tout de montrer que les personnes qui agissaient (élaboration d ‘un abri, constitution de provisions de nourriture et/ou de médicaments, adapter leurs horaires de rendez-vous à la situation…) ont été victimes de « moins d’exacerbations des symptômes de la maladie que celles qui se limitaient au contrôle émotionnel avec des techniques de relaxation, du support émotionnel ou la prière ».
Eli Somer résume son étude ainsi : » Les personnes qui avaient choisi de voir la guerre comme une situation contrôlable qui requérait une action, plutôt que comme une menace incontrôlable, ont souffert de moins de poussées de la maladie ».
On a déjà écrit, notamment sur ce blog, que la motivation diminue la toxicité du stress. Cette nouvelle étude va bien dans ce sens. Au delà de la diminution du nombre de sources, il faut donc développer des moyens permettant de cultiver la motivation.