Des chercheurs américains viennent de publier dans la revue Cancer Research [1] les résultats d’une étude consacrée à l’influence du stress sur l’évolution des métastases chez des souris porteuses de cancers du sein.
Chez ces souris porteuses de cancer du sein, des sources de stress intense engendraient une augmentation massive, puisque le rapport était de 1 à 30, de l’apparition de métastases au niveau des ganglions et des poumons.
Le développement de ces métastases était associé à une infiltration importante de macrophages (cellules inflammatoires) dans la tumeur primitive.
Si du Propanolol (Bêta bloquant : c’est à dire un produit qui bloque les récepteurs Bêta, stimulés notamment par l’adrénaline) est administré, le nombre de métastases régresse et l’infiltration par les macrophages diminue.
Si cette étude montre de manière nette l’influence de l’adrénaline, libérée régulièrement en excès en cas de stress chronique, dans le développement des métastases, elle permet aussi de mettre ne évidence l’intérêt de nouvelles approches destinées à diminuer les effets du stress : activité physique modérée et régulière, méditation, valorisation des aspects positifs de la vie…
[1] Sloan et coll. The sympathetic nervous system induces a metastatic switch in primary breast cancer. Cancer Research, 2010; 70:7042-52.