Selon une récente étude, menée par le docteur Carolyn Y. Fang au Fox Chase Cancer Center de Philadelphie, qui paraîtra en février dans les « Annals of Behavioral Medicine (volume 17, numéro 1) », le stress quotidien d’une femme peut influer sur sa capacité à résister à une infection au virus du papillome humain (HPV). Ce virus contracté lors d’un acte sexuel est à l’origine dans certains cas d’un cancer. Et il semblerait que le stress permanent influe sur cette évolution défavorable.
L’intérêt de cette étude est double :
– D’une part, il est mis en évidence que l’influence néfaste du stress chronique sur l’immunité peut favoriser ce type d’évolution ;
– D’autre part, il est prouvé que des événements stressants majeurs mais isolés n’auraient pas de conséquences sur cette évolution alors qu’un état de stress permanent en aurait.
Cela vient prouver que tout ce qui permet de combattre le nombre de sources de stress est bénéfique. C’est aussi l’occasion de montrer les limites des discours sur la nécessité d’une part de stress comme outil de performance…