Le présentéisme correspond à des personnes qui sont bien présentes au travail mais qui ne parviennent pas à se concentrer avec efficacité. Il est favorisé par un niveau important de stress.

Diverses études attirent l’attention sur l’importance de son coût.

– Une étude canadienne[1] de 2003, montre que 40% des salariés présentent des signes de détresse psychologiques ayant des effets sur leur performance .

– Une étude américaine de 2004[2] signale que la productivité d’un employé peut être réduite de 33% ou plus en raison du présentéisme.

– Une autre étude, conduite au Royaume-Uni[3] en 2009, estime que les « jours perdus » attribués au  présentéisme  seraient 1,5 fois plus conséquents que ceux attribués à l’absentéisme.  Cette même étude estime le coût moyen quotidien à 145£  (soit  environ 170 €) par  employés touchés par ce phénomène, alors que le coût engendré par une journée d’absence serait de l’ordre de 80 £ (soit environ 95 €).

– Une étude belge de 2010 menée par le docteur Claudia Put[4] montre, là encore, que l’importance du présentéisme est bien supérieure à celle de l’absentéisme. En effet, selon le docteur Put, « Le présentéisme atteint 61% des coûts totaux relatifs à la santé dans une entreprise, suivi par les frais médicaux (28 %) et l’absentéisme (10 %) ».


[1] 2003 Brun, Biron, Martel et Ivers

[2] Hemp

[3] The Sainsbury Centre for Mental Health, Mickael Personage 2009

[4] Chercheur à l’Université catholique de Leuven et psychologue à l’hôpital Universitaire de Gasthuisberg