Un article, paru sur le site « Radio-Canada » le 18 mai 2011, aborde une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université Harvard et de l’Université Tulane, aux États-Unis, publiée dans Molecural Psychiatry, qui tendrait à prouver que de hauts niveaux de stress durant l’enfance entrainent des modifications de la longueur des chromosomes.
Dans cette étude, les chercheurs ont analysé les chromosomes d’enfants de 6 a 10 ans placés dans des orphelinats roumains. Ils ont constaté que plus les enfants avaient été admis tôt dans ces orphelinats, plus les télomères (extrémités des chromosomes) étaient courts. Or, les télomères courts sont associés en général à une durée de vie plus courte, et à un risque accru de maladies cardio-vasculaires ou psychiques et même de pathologies cancéreuses.
Selon les chercheurs, c’est le stress vécu dans l’enfance qui entrainerait ce raccourcissement des télomères.