Selon un article paru le 25 juin 2011, sur le site MaxiSciences », une étude menée en Allemagne par l’équipe du Professeur Andreas Meyer-Lindenberg, de l’Université de Heidelberg, sur 159 personnes saines, sans aucun antécédent de maladie mentale, âgées de 18 à 80 ans, et publiée dans la revue « Nature », montrerait que le fait d’avoir vécu en ville durant les quinze premières années de sa vie aurait un impact négatif sur certaines régions de notre cerveau et notamment celles qui régulent le stress et les émotions.
Avoir vécu en zone urbaine durant les quinze premières années de sa vie « augmenterait de 29% les risques de troubles de l’anxiété, de 39% les risques de troubles de l’humeur, tandis qu’elle multiplierait par deux les risques de schizophrénie« .
L’étude a démontré que la vie urbaine durant les premières années de sa vie affecte les amygdales, une zone du cerveau qui joue un rôle important dans la régulation des émotions et des humeurs.