Une étude menée par des chercheurs des Universités de California Irvine, California State Fullerton et de Pennsylvanie (Susan T. Charles : Department of Psychology and Social Behavior, University of California, Irvine – Jennifer R. Piazza: Department of Health Science, California State University, Fullerton – Jacqueline Mogle, Martin J. Sliwinski et David M. Almeida, Department of Human Development and Family Studies, Pennsylvania State Universit) et publiée dans la revue Psychological Science aborde l’influence des contrariétés sur l’émergence de troubles psychiques quelques années plus tard.
Ces contrariétés sont à l’origine de troubles psychiques dix ans plus tard car elles génèrent en temps réel des émotions négatives. On s’est en effet aperçu que des émotions négatives au début de l’étude s’avèrent génératrices, dix années plus tard, de symptômes de dépression, de troubles de l’humeur et de signes d’anxiété généralisée.
Il paraitrait donc habile de diminuer, autant que faire se peut, les émotions négatives, en temps réel. Pour cela, un des moyens est de cultiver les émotions positives. En effet, les travaux de B. Fredrickson et R. Levenson montrent que les émotions positives ont la capacité d’annihiler les effets des émotions négatives.
En outre, les émotions positives influencent la vision du monde qui nous entoure en nous poussant à voir prioritairement ce qui va bien. Comme le font remarquer Quoidbach et Mikolajczac, « les personnes d’humeur positive détectent prioritairement les stimuli positifs alors que les individus de mauvaise humeur détectent prioritairement les stimuli négatifs ».
Parmi les sources d’émotions positives, on peut citer l’autonomie que l’on nous accorde, la considération que l’on nous porte, les encouragements que l’on nous prodigue, le fait que l’on nous exprime de la gratitude…