Tout d’abord, certains signes sont évocateurs d’un niveau de stress important. Il peut s’agir de signes physiques, émotionnels, mais également comportementaux.
Les différents signes d’un haut niveau de stress
• Des signes physiques à type de tensions musculaires, de troubles du sommeil (une des hormones du stress, le cortisol, est une hormone d’éveil ; lorsqu’elle est sécrétée en grande quantité, le sommeil devient difficile) et de modifications de l’appétit.
• Des signes intellectuels comme les difficultés de concentration et/ou de mémorisation…
• Des signes émotionnels tels que l’irritabilité, l’anxiété, la tristesse et surtout le changement d’humeur…
• Des signes comportementaux à l’image des comportements addictifs (tabac, alcool…), d’une tendance à l’isolement, à la précipitation, au désinvestissement…
Un seul de ces signes n’est bien sûr pas significatif, c’est l’association de plusieurs d’entre eux qui est évocatrice d’un haut niveau de stress.
Ensuite, voyons dix clés pour aider à y remédier !
• Oser exprimer ses craintes à ses proches, à son meilleur ami. Il est légitime d’avoir peur avant de passer un examen. C’est en parvenant à en parler que l’on va diminuer le niveau de tension, même si l’ami auquel on en parle est lui aussi tendu.
• Faire une coupure le soir. Il est important, une fois la journée de révisions terminée, de prendre un peu de temps pour se détendre soit en lisant un ouvrage sans rapport avec le travail, soit en écoutant de la musique… Le sommeil n’en sera que meilleur.
• Optimiser son temps de sommeil. Il est pour cela nécessaire de repérer la durée d’un cycle de sommeil et de faire en sorte que son temps de sommeil soit un nombre entier de cycle. Il est toujours plus confortable de se réveiller en fin de cycle qu’en plein milieu.
• Avoir un but qui nous passionne et s’efforcer d’y penser aussi souvent que nécessaire. Un lycéen qui souhaitait devenir chirurgien avait, au-dessus de son plan de travail, une photo d’un chirurgien en train d’opérer. C’est la passion qui va nous aider à voir plus loin et à moins focaliser sur l’examen. Cela nécessite d’avoir pris ou de prendre un peu de temps pour trouver sa voie.
• Faire une coupure à la fin de sa journée de travail. Noter sur une feuille ce qui n’est pas satisfaisant (retard dans une matière par exemple) et s’accorder un peu de temps pour le planifier. Ainsi, on sentira que la situation est sous contrôle et on s’autorisera alors à ne plus y penser, facilitant ainsi la détente.
• Avoir un planning réaliste avec quelques plages « tampons ». L’absence de planning nous empêche de savoir où l’on se situe dans notre travail de révision et peut s’avérer très dangereux. Il est donc nécessaire et rassurant de se faire un planning qui nous prouve que l’on dispose du temps nécessaire pour réussir à faire tout ce que l’on souhaite faire. Il est tout aussi indispensable de laisser des petites plages sans activité, qui nous permettront, dans le meilleur des cas, de se détendre et dans les hypothèses moins sympathiques, de rattraper un éventuel retard. Le fait de savoir que de telles plages existent est très rassurant.
• Apprendre à faire la part des choses. Le soir, lorsque la journée est terminée, noter sur une feuille que l’on sépare en deux verticalement, d’un côté ce qui s’est mal passé, de l’autre ce qui s’est bien passé. Une fois cette action réalisée, repérer les trois choses les plus positives dans la colonne des éléments qui se sont bien passés et se forcer à y penser en se couchant. Ainsi, on diminuera son niveau de stress et on améliorera la qualité de son sommeil.
• Augmenter la confiance en soi. Sur un petit carnet, noter ses petits succès au fur et à mesure où l’on en remporte. Lorsqu’on les écrira, on ne pourra pas s’empêcher de relire les précédents et on augmentera ainsi progressivement la confiance en soi.
• Maintenir un minimum d’activité physique. Si vous n’êtes pas très sportif, montez quelques marches tous les jours et prenez le temps de marcher au moins trente minutes.
• Faire une coupure toutes les deux heures et aller s’oxygéner durant dix minutes. Si l’on reste assis à son bureau pendant des heures, notre façon de respirer ne sera pas optimale et le taux d’oxygène dans le sang va baisser rendant notre cerveau moins performant. L’idéal serait d’aller marcher pendant dix minutes toutes les deux heures.