Des bactéries expliqueraient le lien entre stress et infarctus… Un article publié sur le site de « France Info » le 18 juin 2014 aborde le rôle joué par des bactéries (Pseudomonas aeruginosa) lors de la survenue d’infarctus secondaires à des épisodes de stress. En effet, selon une étude réalisée par l’équipe du Professeur David Davies, de l’université new-yorkaise de Bing-Hamton, en cas de stress important, une hormone du stress, la noradrénaline, fragiliserait de manière indirecte les plaques d’athérome augmentant leur probabilité de se fragmenter et de provoquer un infarctus.
Au niveau d’une plaque d’athérome, des bactéries (Pseudomonas aeruginosa) vivent au sein d’un film appelé « biofilm », film qui sert à maintenir la plaque ancrée au niveau du vaisseau. En cas de stress, la libération de noradrénaline favoriserait l’élévation du taux de fer dans le sang, or, le fer incite les bactéries à se libérer de leur biofilm. Pour ce faire, les bactéries secrètent des enzymes qui vont dégrader le biofilm et fragiliser l’attache de la plaque d’athérome. Ainsi fragilisée, la plaque pourrait se fragmenter et aller obstruer une artère coronaire, provoquant alors un infarctus.