Un article publié sur le site « Psychomédia » le 17 mai 2015, aborde les résultats d’une récente étude américaine intitulée : « Qu’est ce qui rend les avocats heureux ? »
Cette enquête, menée par les psychologues Lawrence S. Krieger et Kennon M. Sheldon, des Universités d’État de la Floride et du Missouri, auprès de 6200 avocats, précise que le bien-être subjectif et le bonheur des actifs de la profession seraient davantage liés à des facteurs de motivation intrinsèque qu’à des facteurs externes de succès.
Les avocats, particulièrement exposés au stress, sont d’ailleurs plus susceptibles d’être affectés par des problèmes d’ordre mentaux, comme l’on démontré plusieurs études. Les taux de dépression, d’abus de substance, et de suicide, y sont en effet plus élevés que dans les autres professions.
En outre, cette étude nous apprend que les facteurs liés aux besoins psychologiques fondamentaux d’autonomie, de relation, de compétence et de motivation intrinsèque au travail, étaient en corrélation beaucoup plus forte avec le bien-être, que les facteurs externes associés au succès, telles que les récompenses financières.
Une conclusion qui confirme là encore l’approche du Bonheur sans ordonnance qui met en avant les bénéfices des leviers de motivation intrinsèque, vecteurs de bien-être et de santé.
Article rédigé par Julie Pillon