Un article paru sur le site « Santé Log » le 29 août 2015 aborde le perfectionnisme, ses atouts et ses limites notamment en terme de stress et d’épuisement professionnel.
Une méta-analyse, portant sur 43 études publiées au cours de ces 20 dernières années, menée par des chercheurs de l’Université York St. John (UK) et publiée dans la « Personality and Social Psychology Review » met en évidence le risque d’épuisement professionnel en rapport avec un perfectionnisme non contrôlé.
Cette méta-analyse met en évidence les bons côtés du perfectionnisme : niveau d’exigence important, goût du challenge, ambition… Bien contrôlé, le perfectionnisme peut même contribuer à éviter l’épuisement professionnel. L’auteur de l’article est très clair : « Un perfectionnisme bien contrôlé peut ainsi contribuer à développer un sentiment d’accomplissement de soi, l’estime de soi, et, en fin de compte participer à prévenir l’épuisement professionnel« .
En revanche, lorsqu’il devient incontrôlé, le perfectionnisme laisse la place à de « sombres préoccupations perfectionnistes » et peut être une source stress voire de burn out.