Un article publié sur le site du magazine « Top Santé » le 7 octobre 2015, intitulé « Chez l’animal, le stress à l’adolescence favoriserait la débrouillardise », aborde les résultats d’une récente étude menée chez le rongeur.
Selon les chercheurs de la Penn State University (Etats-Unis), chez le rat, « le stress à l’adolescence permettrait de mieux affronter la vie à l’âge adulte, de gérer les situations imprévisibles et de surmonter les défis ».
Ils ont en effet étudié l’effet du stress sur les rats sur le long terme, et ont observé que les « rats stressés à l’adolescence » étaient plus aptes que les autres rongeurs à résoudre différents obstacles. Les « rats stressés » obtiennent ainsi 43% de nourriture en plus que les « rats non stressés » durant l’expérience.
« Ces résultats statistiquement significatifs suggèrent que grandir dans un environnement stressant prépare mieux à un avenir stressant », explique Lauren Chaby, étudiante en science du comportement et de la psychologie de la santé à la Penn State University ».
Cependant, les chercheurs émettent certaines réserves sur la transposition animal/humain, précisant que le stress à l’adolescence peut également s’avérer néfaste, comme nous le précisions dans l’article « influence du stress sur la survenue de dépression chez les jeunes adultes ».
L’équipe américaine rappelle en effet que le stress imprévisible peut avoir des conséquences catastrophiques pour l’humain, comme pour l’animal, l’imprévisibilité contribuant à rendre le stress toxique.
Article rédigé par Julie Pillon