Un article paru sur le site du magazine « L’OBS » le 29 avril 2016, intitulé « Se plaindre est mauvais pour la santé, c’est scientifiquement prouvé », aborde les résultats des travaux du psychiatre américain Steven Parton.
Selon le spécialiste, se plaindre trop souvent « nuerait gravement à la santé ». Il explique en effet que l’action de se plaindre favorise la libération de cortisol, hormone du stress, fragilisant ainsi le système immunitaire, et augmentant le risque de maladies cardiaques, de diabète, ou encore d’obésité. « Peu de gens le savent mais le stress est l’un des plus grands maux que peut subir l’organisme. Il possède une énorme influence sur ce dernier, et elle est très rarement positive, pour ne pas dire jamais », précise Steven Parton.
Le psychiatre explique par ailleurs que plus la pensée est répétée, plus il devient facile de s’y rattacher. Cela s’explique par les connexions entre les synapses : « Quand vous avez une pensée, une synapse crée un pont jusqu’à une autre et lui envoie un signal électrique. Ce dernier transporte et transmet l’information à laquelle vous pensez ». En d’autres termes, plus nous sommes envahis par des pensées négatives, plus nous serons disposés à être pessimiste, et à se plaindre continuellement.
En outre, la négativité est généralement très contagieuse. « Quand on voit quelqu’un vivre une émotion, notre cerveau tente de recréer ce sentiment pour qu’on puisse se rendre compte de ce que la personne est en train de traverser. C’est l’empathie […]. Mais il y a aussi des moments de partage moins bénéfiques comme quand vous passez toute une soirée avec des amis qui adorent ragoter, critiquer, se moquer », ajoute le psychiatre.
A contrario, nous abordions dans un précédent article, les bienfaits de la pensée positive sur le niveau de stress.