On parle effectivement souvent du stress inhérent à l’école, le docteur Corinne Bastier et Madame Keltoum Belaouchi , résument bien la situation. On a vu que le stress peut, soit seul s’il est important, soit en s’associant à un trouble de l’apprentissage s‘il est moindre, empêcher un enfant tout à fait intelligent de réussir.
Or, on se rend compte, lorsque l’on y réfléchit, que les sources de stress chez l’enfant ou chez l’adolescent sont multiples.
Il y a d’abord celles en rapport avec le contexte international : risques de conflits, d’actes terroristes.
Il y a celles liées au contexte national, à l’avenir du pays (croissance, paix social, actes terroristes) et à son propre avenir (travail, place dans la société, sécurité).
Il y a les causes de stress propres à la formation : vais-je réussir (partiel, examens, concours) ? Vais-je m’entendre avec mes camarades (relations amicales avec certains, d’hostilité avec d’autres (raquette) ? Vais-je m’entendre avec les enseignants ?
Il convient de ne pas oublier les sources de stress en rapport avec la famille et ses éventuelles tensions, les relations avec les parents et/ou les beaux-parents, les relations avec les frères et sœurs, les éventuels problèmes de santé d’un membre de la famille.
Enfin, il faut citer les problèmes en rapport avec l’image que le jeune a de lui, d’autant plus source de stress qu’elle est souvent inférieure à la réalité, les craintes propres au jugement d’autrui, les interrogations quant à la santé (cancer, sida,…)
Il ne s’agit là que de quelques exemples qui nous montrent la variété des sources de stress chez le jeune. Il est donc important de ne pas en rajouter en leur transférant, par exemple, nos propres inquiétudes quant à leur réussite.