« Le concours médical » consacre un dossier sur le stress des médecins, qui eux non plus ne sont pas épargnés par l’« épuisement des professionnels de santé » et le burn out, « ce stress lié au travail requérant un engagement relationnel ».
La revue observe que « les causes de ce burn out sont surtout d’ordre professionnel. La prévention n’est donc pas qu’une affaire privée, mais nécessite une prise en compte collective ».
Le Concours médical remarque ainsi que « les chiffres inquiétants de la prévalence du suicide chez les médecins de l’Hexagone incitent à ne pas taire la réalité et à améliorer la prévention ».
Le Concours médical rend par ailleurs compte d’une enquête de l’URML Ile-de-France, selon laquelle « plus de la moitié des médecins se sentent particulièrement concernés » par le burn out.
« Ils évoquent surtout des causes professionnelles : excès de paperasserie (63 %), augmentation des contraintes collectives (45,6 %), non-reconnaissance de l’action du médecin (45 %), durée des journées de travail. Le manque de temps pour la vie privée vient en cinquième position (41%) », précise la revue.