Face aux problèmes d’absentéisme, de stress au travail voire de suicide, la tendance actuelle est de mobiliser toujours un peu plus les ressources de l’individu : coaching, encouragement à une meilleure hygiène de vie, relaxation (sophrologie, chi qong) etc.
Ces pratiques, bien qu’étant potentiellement bénéfiques pour les individus, ne font que retarder l’inéluctable : si un travail présente une charge psychique trop lourde pour un individu, il fini à un moment ou à un autre par « lâcher prise » (absentéisme, maladie, turn-over….).
A contrario de ces pratiques de mobilisation des ressources des individus, la psychologie clinique du travail cherche à mettre en lumière les stratégies qu’utilisent les individus pour faire face aux aspects délétères de l’organisation du travail. Elle donne ainsi aux sujets une meilleure compréhension de ce qui ne « colle pas » dans leur travail et donc l’opportunité de trouver des solutions.
Approche unique en son genre et déjà très populaire outre-atlantique (Québec), elle se révèle être un moyen particulièrement efficace pour révéler les travers de l’organisation du travail.