La libération de Dopamine s’accompagne en général de plaisir. C’est le cas dans la motivation. Si l’on a faim, la motivation va nous pousser à manger et on va éprouver du plaisir. Si, par des médicaments, on bloque les récepteurs à Dopamine d’un animal, il n’a plus de motivation et il ne mange plus. Chez les rates, on se rend compte que durant leur période d’allaitement, le taux de dopamine augmente. Le stress provoque une libération de cortisol. Or, une récente étude a montré que si l’on éprouve du plaisir, par exemple parce que l’on sait que l’on va aller voir un film humoristique, la sécrétion de cortisol va diminuer. Chez la femme qui allaite, une étude montre que face à des situations stressantes, le taux de cortisol est plus bas que chez une femme qui n’allaite pas. Le plaisir ne s’accompagnerait jamais d’un niveau de cortisol haut. Le plaisir s’accompagnerait toujours d’un niveau élevé de Dopamine. Pour diminuer la toxicité du stress, le plus efficace serait donc de provoquer du plaisir. Et pourquoi pas grâce à la motivation ? Ainsi, on aurait un haut niveau de Dopamine (l’hormone du plaisir) et un bas niveau de cortisol (l’hormone du stress). Et l’être humain serait protégé…