Sur le site de l’Agence Russe d’Information Internationale « Ria Novosti », un article en date du 13 septembre 2008 aborde les origines génétiques de la sensibilité au stress, à la dépression ou encore au suicide.
« Les personnes voulant se suicider ont, à l’évidence, des prédispositions génétiques pour le suicide, le stress et la dépression ne faisant que favoriser l’expression de cette prédisposition ».
On nous précise ainsi qu’une anomalie du gène SLC6A4 qui contrôle la transmission de l’influx nerveux par le biais de la sérotonine peut être à l’origine d’une plus grande probabilité de voir la personne se suicider de manière violente alors que cela n’influera pas sur la probabilité d’une suicide mettant en œuvre des moyens moins violents.
Il en est de même pour le gène codant pour la COMT (une enzyme à l’origine de la dégradation de la dopamine, de l’adrénaline et de la noradrénaline), une mutation de ce gène favorisera la survenue de suicides violents.