Selon un article paru sur le site canadien « cyberpresse » le 24 février, une étude menée par l’Institut Canadien d’Information sur la Santé (ICIS) montrerait que les personnes pauvres sont plus susceptibles que les riches d’être hospitalisés pour une dépression. Et l’écart interpelle puisqu’il est de 85%.
Plusieurs hypothèses sont émises pour expliquer cette différence. Parmi celles-ci le soutien social semble jouer un rôle important. En effet, selon Jean Caron, responsable de la chaire canadienne en épidémiologie de la santé mentale à l’Institut Douglas, « les pauvres qui ont un soutien social, un réseau de proches et d’amis, qui est semblable aux riches ont une prévalence de dépression comparable à ces derniers ».