Un article paru sur le site du journal « La Croix », le 1er juin 2009 et intitulé « Le fœtus, cet être sensible » interpelle sur le stress que subit le fœtus.
Des expérimentations menées par Charles Cohen-Salmon, chercheur à l’Inserm, sur les effets du stress chez des souris en gestation sont évocatrices : « On leur a fait subir, explique-t-il, une série de petits stress chroniques et imprévisibles, l’équivalent des “petits emmerdements” de la vie quotidienne. Et on a démontré que ces régimes de stress auxquels avait été soumise leur mère pouvaient produire chez les petits – en particulier les mâles – des désordres de comportement qui se révélaient de façon tardive, l’équivalent de l’adolescence chez les humains ».
Il semblerait que ce soit le dernier tiers de la grossesse qui soit le plus sensible au stress.
Un article publié sur ce blog il y a quelques mois était consacré aux enfants dont les mamans avaient été victimes du stress lié au verglas durant leur grossesse. Là aussi, on dérivait la survenue de troubles psychiques chez l’enfant.