Selon une dépêche AFP reprise sur le site suisse « Romandie », une étude menée par David Stuckler, de l’Université d’Oxford, et Martin McKee, de l’Ecole d’hygiène et de médecine tropicale de Londres, montrerait en quoi les changements économiques interfèreraient sur les taux de mortalité par suicide ou meurtre dans 26 pays de l’Union européenne entre 1970 et 2007.
Selon cette étude pour 1% de hausse du chômage, il y aurait 0,8% d’augmentation des taux de suicides pour les moins de 65 ans et également 0,8% d’augmentation des taux de meurtres.
« Si la hausse du taux de chômage dépassait 3%, les taux de suicides pour les moins de 65 ans augmentaient de 4,5% ».
Il est intéressant de constater que, toujours selon cette étude, « l’impact de la crise économique sur les taux de suicides est atténué par un renforcement des services sociaux visant à aider à garder son travail ou à le retrouver ».
Une étude qui va dans le sens des propos de Margaret Chan, la directrice générale de l’OMS…