Un article paru sur le site « Wired Science » le 16 novembre 2010 aborde une étude menée par l’équipe du docteur Erin Gibson de l’Université de Californie à Berkeley concernant l’influence du décalage horaire sur les capacités à mémoriser chez le hamster.
Dans cette étude, le décalage horaire serait important puisqu’il correspondrait à deux voyages de six fuseaux chaque semaine, durant quatre semaines.
Les décalages horaires généreraient une atteinte de l’hippocampe, zone du cerveau impliquée dans la mémoire.
Le mécanisme semble passer par un augmentation du taux de cortisol (hormone du stress) dans le sang, lequel cortisol aurait une action néfaste sur l’hippocampe.
Il serait intéressant de savoir si des effets similaires peuvent exister chez l’être humain et si oui, quels sont les moyens de protection à mettre en œuvre pour diminuer de tels effets ?