Lors des périodes de révision, se faire un planning réaliste avec quelques plages « tampon ». L’absence de planning nous empêche de savoir où l’on se situe dans notre travail de révision et s’avère générateur de stress. Il est donc rassurant de se faire un planning qui nous prouve que l’on dispose du temps nécessaire pour réussir à faire tout ce que l’on souhaite faire. Il est tout aussi indispensable de laisser des petites plages sans activité, qui nous permettront, dans le meilleur des cas, de se détendre et dans les hypothèses moins sympathiques, de rattraper un éventuel retard. Le fait de savoir que de telles plages existent est là encore très rassurant.
Intégrer des moments de récupération et les optimiser : Il n’est ni souhaitable, ni efficace de travailler en permanence sans jamais se détendre, on subirait un stress trop important qui viendrait altérer nos capacités intellectuelles. Il faut utiliser ces moments privilégiés pour se détendre quelle que soit l’activité, l’idéal étant bien sûr de s’adonner à une activité physique qui contribue elle aussi à diminuer les effets du stress en aidant à consommer les neuromédiateurs libérés en excès. Voir son ami ou son amie peut aussi être un bon moyen de détente, l’ocytocine libérée lors des échanges affectifs intenses contribuant à diminuer le stress.
Avoir un objectif à court, moyen et long terme pour diminuer la pression d’enjeu. L’objectif à court terme peut être l’obtention d’un examen, celui à moyen terme la réussite globale de ses études et celui à long terme l’exercice d’une profession qui nous passionne. C’est l’existence d’objectifs à moyen et long termes qui diminueront la pression d’enjeu par rapport à l’objectif à court terme. Cela est important car la pression d’enjeu est plus source de stress que de performance. Souvenons-nous de la belle phrase du maréchal Lyautey : « lorsque la vie des Hommes est en jeu, il faut en faire un jeu pour oublier l’enjeu ».
Cultiver les menus plaisirs de la vie :
Le plaisir est certainement le meilleur traitement du stress, on sait son influence bénéfique sur les hormones du stress et sur celles (hormones de croissance, endorphines…) susceptibles de réparer les dégâts causés par le stress. C’est ce qui fait dire au Professeur Ethel Roskies, docteur en psychologie à l’Université de Montréal, « Un plaisir par jour chasse le stress ». C’est aussi ce qui explique que l’Université de Liège en Belgique explique à ses étudiants, que « les menus plaisirs sont à déguster sans modération ; ils stimulent notre production d’endorphines et contribuent à nous assurer un bien-être indispensable ».
Faire la part des choses :
Le soir, au moment d’aller se coucher, il suffit de prendre une feuille de papier et, à l’aide d’un stylo, de la séparer en deux d’un trait vertical. Du coté gauche de la feuille, vous notez les éléments négatifs survenus dans la journée et du coté droit, les éléments positifs. Au moment de vous coucher, vous vous efforcez de penser aux trois éléments les plus positifs de la journée. Ainsi, durant la nuit, votre sommeil et vos capacités de récupération ne seront pas altérés par vos soucis. En quelques semaines, votre niveau de sérénité progressera énormément.