Un article paru sur le site « Futura Santé« , le 26 février 2012, aborde une étude menée par des chercheurs de l’université d’Umeå (Suède), publiée dans Biological Psychiatry, concernant l’influence du stress et de la dépression sur la longueur des télomères.
Les télomères sont des brins d’ADN non codants situés à l’extrémité des chromosomes et qui les protègent de pertes d’informations génétiques. Lors de chaque division, les télomères s’érodent, ce qui conduit progressivement au vieillissement cellulaire.
Cette étude a montré que les télomères sont plus courts chez les personnes atteintes de troubles dépressifs majeurs que chez les personnes en bonne santé.
En outre, il est apparu que les télomères étaient d’autant plus courts que les patients présentaient un axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien sensible, ce qui tendrait à montrer l’influence du stress chronique dans la dépression.
En effet, l’axe sus cité est l’axe qui est activé en cas de réaction de stress.
Le docteur Mikael Wikgren, l’un des auteurs de l’étude, est très clair : « Nos découvertes suggèrent que le stress joue un rôle important dans la dépression, puisque les télomères étaient particulièrement courts chez les patients présentant un axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien sensible».
L’importance de ces recherches vient du fait que les télomères sont un témoin du vieillissement cellulaire. En une phrase, les patients dépressifs ont-ils une espérance de vie plus courte ?
Sur ce blog, un précédent article abordait l’influence d’un stress intense chez l’enfant sur la longueur des télomères.