Des travaux menés par des chercheurs de l’Université Ben Gourion – le docteur Idan Harpaz et le professeur Alon Monsonego en collaboration avec le professeur Hagit Cohen – et publiés dans le European Journal of Immunology, montrent l’influence néfaste, chez la souris, du cortisol en rapport avec un stress chronique sur l’immunorégulation, des perturbations qui pourraient favoriser la survenue de maladies auto immunes.
Le cortisol présent en plus grande quantité en cas de stress chronique entrainerait une baisse de la sensibilité aux corticoïdes de cellules spécifiques du système immunitaire. De ce fait les corticoïdes ne peuvent pas inhiber comme ils le feraient autrement les réactions inflammatoires.
En outre, un taux élevé de cortisol entraine une baisse du nombre de cellules immunitaires. De ce fait, il s’opère un déséquilibre entre les cellules qui favorisent l’inflammation et celles qui la combattent au bénéfice des premières. Les capacités à lutter contre l’inflammation sont donc encore affaiblies.
Ces deux phénomènes expliquent que le risque de développer une pathologie auto-immune serait donc plus grand.
En outre, les chercheurs pensent qu’en cas de stress chronique, les traitements par corticoïdes doivent être bien pensés.