Un article paru sur le site « Futura Santé » le 8 novembre 2013 aborde une étude menée par l’équipe du Professeur John Sheridan, professeur de biologie à l’Université d’Etat de l’Ohio, et publiée dans la revue « Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America« . Cette étude aborde l’influence d’un stress intense et chronique sur l’expression des gènes de cellules immunitaires, rendant ces cellules sujettes à des réactions immunitaires excessives pouvant conduire à une inflammation.
Cette étude a été menée sur des souris chez lesquelles on a provoqué un stress intense et durable. En comparant ensuite le nombre de ces globules blancs chez des souris normales et chez les souris victimes d’un haut niveau de stress, on a remarqué que chez ces dernières le nombre de ces globules blancs était multiplié par… quatre !
Et ce n’est pas tout ! Les gènes favorisant l’inflammation des cellules immunitaires des souris stressés s’expriment d’avantage.
La conclusion de cette étude par le Professeur John Sheridan est très claire : « Des études précédentes ont montré un lien entre le stress et l’inflammation, et nos travaux confirment cette association au niveau génétique ».
Des travaux menés en parallèle chez l’être humain montreraient des résultats très proches.
Ces dérèglements seraient bloqués par des molécules antagonisant les effets bêta adrénergiques (Bêta bloquants) ce qui tendrait à prouver le rôle néfaste de l’adrénaline.