Chez le rat, des effets du stress se transmettent de la mère à l’enfant… Un article paru sur le site « Futura Sciences » le 12 novembre 2013 aborde l’influence épigénétique du stress. Des chercheurs israéliens de l‘Université d’Haïfa ont réalisé une étude sur des rats qui montre qu’une femelle ayant subit un stress chronique au cours de son adolescence et avant l’accouplement présente une altération de l’expression d’un de ses principaux gènes impliqués dans la réponse au stress, le CRF1. Il est intéressant de constater que cette même altération se retrouvera aussi chez ses descendants.
Cette étude publiée dans Biological Psychiatry montre qu’un gène (CRF1) responsable de la sécrétion de corticotrophine, le précurseur d’une hormone du stress, est davantage stimulé chez les rates placées dans une situation de stress chronique. Ils ont également remarqué qu’à la naissance, les jeunes rats nés d’une femelle stressée, présentent eux aussi une sur-expression du gène CRF1.
Heureusement, si l’adolescence des rats se passe de manière sereine, l’hyper expression du CRF1 se corrige et se normalise.