Stress et infarctus, deux nouvelles hypothèses… Nous avions vu, il y a quelques jours, un mécanisme pouvant expliquer la survenue d’un infarctus suite à de grands stress. Il s’agissait de l’augmentation du taux de fer suite à la libération de noradrénaline (hormone du stress), lequel taux de fer favorisait la dispersion de bactéries qui réalisaient un film protecteur de la plaque d’athérome. Pour se libérer du film, les bactéries secrétaient des enzymes qui fragilisaient la plaque d’athérome.
Une nouvelle étude, parue sur le site internet de « Nature medicine » le 22 juin 2014 aborde une autre hypothèse. Lors d’un stress chronique, sous l’influence de la noradrénaline, la moelle osseuse serait plus active, produisant plus de précurseurs des cellules sanguines et augmentant de ce fait le nombre de globules blancs notamment des neutrophiles et des monocytes inflammatoires, cellules qui viendraient alors fragiliser la plaque d’athérome.
A suivre…