Un article publié sur le site canadien « La Presse » le 14 avril 2015 aborde l’influence d’un stress survenu chez la maman au troisième mois de grossesse et le risque de développer une anorexie chez l’enfant de cette maman à l’adolescence.
En effet, une récente étude menée par le Dr Howard Steiger – chef du programme des troubles de l’alimentation à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas – et ses collègues Annie Saint-Hilaire et Suzanne King, publiée dans l’International Journal of Eating Disorders, montre que plus le stress subi par une maman pendant le troisième trimestre de sa grossesse est intense, plus le risque pour son enfant de développer des troubles de l’alimentation à l’âge de 13 ans et demi est grand.
Il convient de remarquer que des complications à la naissance auraient le même effet.
Le problème est renforcé par le fait que les troubles alimentaires favorisent l’altération de certains gênes par un mécanisme de « méthylation », il consister à venir greffer des radicaux méthyles sur certains gênes ce qui en perturbe le fonctionnement. Le stress altère la méthylation tout comme les régimes intensifs.
Un espoir, la psychothérapie pourrait réparer ce phénomène de méthylation.